Le journal algérien francophone « l’Expression » revient sur l’information qu’il avait lui-même rapportée une première fois avant qu’elle soit reprise par un quotidien arabophone et relative à l’intention des Etats Unis d’Amérique d’établir une base militaire dans le sud tunisien.
Démentie par les Américains et les Tunisiens, voilà que cette information refait surface, indique le journal. C’est le quotidien français le Figaro qui relance la polémique en se basant sur « une source diplomatique » qui parle de « l’existence d’une base américaine secrète en Tunisie, près de la frontière libyenne ». Le journal rappelle les démentis réitérés des autorités tunisiennes et de la diplomatie américaine qualifiant « d’infondées les rumeurs persistantes à ce sujet ». Le Figaro souligne, dans le même article, « selon une source diplomatique à Tunis, les USA viennent de rénover une base désaffectée dans le sud tunisien pour intervenir sur le théâtre libyen. »
Le journal cite également le traitement de cette information par le magazine Jeune Afrique qui rapporte la teneur des entretiens du 20 novembre dernier entre Ali Laarayedh et Davis Rodriguez, patron de l’AFRICOM, où il a été surtout question de la base américaine en cours d’implantation à Remada, dans une zone placée sous contrôle militaire au mois d’août, par décret présidentiel.
Le rebondissement de cette information réapparaît au moment où l’on prévoit une réunion spéciale sur la Lybie qui pourrait avoir lieu en mars prochain à Rome. Et à ce propos, il est opportun de se poser des questions sur la visite faite, samedi dernier, Williams Burns en Tunisie. Ce même responsable américain est également attendu samedi prochain à Alger « pour, dit-on, essayer de convaincre l’Algérie de s’aligner derrière ce projet ». Celui de pouvoir intervenir en Lybie, à partir de la Tunisie, pour y combattre le réseau d’Al Qaïda.
Le journal l’Expression cite des sources sécuritaires algériennes qui se disent informées que « l’Algérie n’est pas prête, sous aucun prétexte, à accepter une présence militaire à ses frontières ». Des médias algériens ont également rapporté le refus catégorique de M. Bouteflika d’une quelconque présence militaire étrangère sur les frontières de son pays. »
M. BELLAKHAL
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