Crucifixions et autres atrocités
«Dans les villes ou villages qui sont occupés par les éléments armés, les djihadistes et tous les groupes musulmans extrémistes proposent aux chrétiens soit la chahada (la profession de foi musulmane) soit la mort. Quelques fois, on demande une rançon», raconte la religieuse, dont la famille est toujours en Syrie. «C'est impossible, a-t-elle ajouté, de renier leur foi donc, ils subissent le martyr. Et le martyr d'une façon extrêmement inhumaine, d'une extrême violence qui n'a pas de nom. Si vous voulez des exemples, à Maaloula, ils ont crucifié deux jeunes gens parce qu'ils n'ont pas voulu dire la chahada. Ils disent alors, vous voulez mourir comme votre maître en qui vous croyez. Vous avez le choix : soit vous dites la chahada, soit vous êtes crucifiés».
«Il y en a un qui a été crucifié devant son papa. On a même tué son papa. Ce qui s'est passé par exemple à Abra, dans la zone industrielle, dans la banlieue de Damas», a-t-elle rapporté.
Selon elle, après des massacres, des jihadistes ont parfois «pris les têtes et joué au foot avec elles», ont pris les bébés des femmes et «les ont accroché aux arbres avec leurs cordons ombilicaux».
Alors que la guerre civile donne lieu à des massacres commis par toutes les parties, la minorité chrétienne s'est en majorité prononcée pour le régime laïc de Bachar al-Assad, par crainte précisément des islamistes.
«Dans les villes ou villages qui sont occupés par les éléments armés, les djihadistes et tous les groupes musulmans extrémistes proposent aux chrétiens soit la chahada (la profession de foi musulmane) soit la mort. Quelques fois, on demande une rançon», raconte la religieuse, dont la famille est toujours en Syrie. «C'est impossible, a-t-elle ajouté, de renier leur foi donc, ils subissent le martyr. Et le martyr d'une façon extrêmement inhumaine, d'une extrême violence qui n'a pas de nom. Si vous voulez des exemples, à Maaloula, ils ont crucifié deux jeunes gens parce qu'ils n'ont pas voulu dire la chahada. Ils disent alors, vous voulez mourir comme votre maître en qui vous croyez. Vous avez le choix : soit vous dites la chahada, soit vous êtes crucifiés».
«Il y en a un qui a été crucifié devant son papa. On a même tué son papa. Ce qui s'est passé par exemple à Abra, dans la zone industrielle, dans la banlieue de Damas», a-t-elle rapporté.
Selon elle, après des massacres, des jihadistes ont parfois «pris les têtes et joué au foot avec elles», ont pris les bébés des femmes et «les ont accroché aux arbres avec leurs cordons ombilicaux».
Alors que la guerre civile donne lieu à des massacres commis par toutes les parties, la minorité chrétienne s'est en majorité prononcée pour le régime laïc de Bachar al-Assad, par crainte précisément des islamistes.
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